La «#French Revolution» s’organise pour durer
Vidéo. Partout en France, les rendez-vous sur les places publiques en écho à la mobilisation espagnole rassemblent plusieurs centaines de jeunes. Reportage à Paris, sur la place de la Bastille, où une Assemblée générale réunissait environ 400 personnes hier soir.
« Que la démocratie, ce ne soit pas que tous les cinq ans mais tous les jours !» Sous un soleil de plomb mercredi soir, devant l’Opéra Bastille à Paris, les banderoles en espagnol et en français martèlent des messages pour une « démocratie réelle » . 400 « indignados » se retrouvent pour le cinquième soir consécutif afin d’organiser leur mouvement, « contre l’oligarchie » et le « pouvoir de l’argent » .
Notre reportage à Paris Bastille, mercredi 26 mai.
Dans l’assemblée générale ce mercredi, les prises de paroles restent globalement circonscrites aux questions d’organisation. Des représentants des commissions réunies la veille à la même heure dressent le bilan des discussions. Comment élargir le mouvement ? Comment amplifier cette mobilisation « citoyenne, « apartite », « asyndicale » » ? Comment toucher les médias « populaires » pour grossir les rangs de la manifestation de dimanche 29 mai ? Le mouvement s’organise « de façon horizontale » , sans leader, avec des prises de paroles à tour de rôle au micro. Et les actions du collectif doivent être approuvées par un vote de l’AG.
Rectificatif, 27/05/11 : Marine, qui intervient dans notre reportage est en Master 2 géographie de la santé, et non «géographie de la culture» comme nous l’indiquions.
Pour suivre la mobilisation :
–Reelledemocratie.com fait le point sur les rendez-vous dans toutes la France.
-Le journal en ligne de la mobilisation agrège les articles de différents médias.
Liste des comptes Twitter actifs pour suivre la mobilisation :
Ou la liste @emanach/revolutions
→ Soutenez le premier reportage collaboratif de Politis.fr en Amérique du Nord, à la rencontre des victimes de l’exploitation des gaz de schiste et des militants opposés à cette technique destructrice.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
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