Marais, le retour (un peu)
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AFP/Essam Al-Sudani
De l’eau où la terre se craquelait, des poissons, des oiseaux et des buffles d’eau de retour, des roseaux moissonnés qu’il fallait importer du Nord : les marais du sud de la Mésopotamie ont failli mourir, asséchés à 90 % sous Saddam Hussein pour brimer les chiites irakiens. Qui ont depuis détruit barrages et digues : l’eau est revenue dans cet écosystème unique, 5 millions de personnes ont retrouvé des moyens de subsistance, et les marais 40 % de leur superficie. Mais peut-être pas plus : le Tigre et l’Euphrate, qui les alimentent, sont désormais frénétiquement pompés en amont par la Turquie et la Syrie.
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