Uranium à l’air libre
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« Existence d’un risque connu », « absence coupable d’information », « maintien volontaire dans l’ignorance » : l’enquête de l’association Sherpa, avec la Criirad, Médecins du monde et d’anciens travailleurs, accable la Comuf, filiale d’Areva qui gérait la mine d’uranium de Mounana (Gabon), de 1960 à 1999. Sur 500 anciens travailleurs, dont certains ont passé plus de 20 ans dans les poussières radioactives, souvent sans protection, 50 % souffrent de pathologies pulmonaires ou de cancers. Et des millions de tonnes de résidus radioactifs ont été déversés dans la rivière. Les associations se disent prêtes à aller en justice.
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