L’EPR suspendu au vote
dans l’hebdo N° 950 Acheter ce numéro
AFP/Jean-Paul Barbier
Début avril, quatre militants du Réseau sortir du nucléaire avaient fait leur nid dans un pylône très haute tension proche de Flamanville pour protester contre le coup de force du gouvernement pour imposer l’EPR avant la présidentielle (par erreur, nous avions attribué l’action à Greenpeace dans Politis n° 948). Ultime raout avant le second tour : des acrobates de Greenpeace (cette fois-ci) se sont suspendus le 26 avril à une grue du chantier pour exiger l’abrogation future du récent décret légalisant la construction au réacteur nucléaire honni. Sarko veut mordicus l’EPR. Ségo, elle, s’est dite prête à abroger. Un choix qui pousse de nombreuses associations antinucléaires à se prononcer en sa faveur, malgré leurs réticences traditionnelles à donner des consignes de vote.