Sélection télé
dans l’hebdo N° 967 Acheter ce numéro
Samedi 15 septembre
Metropolis
Arte, 20 h 00
Au sein du magazine culturel orchestré par Rebecca Manzoni, Ben Harper, le rap marocain et la contestation sociale, à l’occasion du festival Boulevard organisé à Casablanca ; une visite à la Fondation Dina Vierny accueillant les images du photographe Weegee ; et le nouveau cinéma israélien représenté par Etgar Keret, Eran Korilin et Shira Geffen.
Dimanche 16 septembre
Dans la peau d’un patron
France 5, câble, satellite et TNT, 20 h 45
Dans le paysage patronal de l’Hexagone, deux entrepreneurs aux styles et aux conceptions de management différents ont été suivis par Stephan Moszkowicz. PME d’un côté, AOL de l’autre. Méthodes et enjeux divergents. Pas de quoi pleurer au-dessus du graillon. Faute de graillon.
Dimanche 16 septembre
Casino
Paris Première, câble, satellite et TNT, 20 h 50
Années 1970. Las Vegas, bastringue de roulettes et jackpot, putes de luxe et mafia. Gueules d’ange et trognes cassées. Là-dedans, Martin Scorsese construit en près de trois heures un récit flamboyant, foisonnant, à son habitude, articulé autour de la passion, entre le bien et le mal, la faute et le péché, les vrais branques et les faux caves, les cadors et la femme fatale. Au générique, Sharon Stone, Robert de Niro, Joe Pesci. Malheureusement en version française.
Lundi 17 septembre
Pedro Almodovar
Arte, 20 h 40
Cycle consacré au feu follet déjanté du cinéma espagnol. Femmes au bord de la crise de nerf ce lundi, illuminé par Carmen Maura, après une rediffusion de la Loi du désir (dimanche 16 à 3 h), et avant la Fleur de mon secret le 24 septembre.
Jeudi 20 septembre
La Maison des journalistes
Arte, 22 h 30
Selon Reporters sans frontières, quatre-vingt-deux journalistes ont été tués l’an dernier ; en août 2007, leur nombre s’élève à soixante-trois. Créée il y a quatre ans, la Maison des journalistes a déjà accueilli quatre-vingt-dix personnes originaires de trente-cinq pays. Ils sont en permanence quinze résidents qui, six mois durant, trouvent là de quoi reprendre pied. Le programme ne manque pas de chapitres : une chambre, une bibliothèque, des ordinateurs, des contacts professionnels, des compléments de formation, des cours de langue, forcément, des militants associatifs pour les aider dans leurs démarches administratives. Voilà pour le volet matériel. S’y ajoute la part humaine, la nécessité de parler, d’exprimer les traumatismes nés des régimes où précisément la liberté d’expression n’a pas lieu et s’écrase contre l’emprisonnement, la torture, l’enlèvement, la censure. Recueillis par Sylvie Banuls et Bénédicte Banet, c’est là une poignée de témoignages qui soulignent la difficulté (et les dangers) d’exercer le métier d’informer librement.