Sélection télé

Samedi 15 décembre

Intra muros

France 3, Normandie, 16 h 15

Comment médecins et éducateurs tentent d’aider les enfants et les adultes autistes dans leurs difficultés à communiquer avec l’autre, et d’aborder les questions de prises en charge. Sur la seule région de Haute-Normandie, les autistes seraient près de trois mille. En 2004, il n’y avait pas plus de trois cent cinquante places pour les accueillir. Un reportage sur le quotidien des familles, au plus près des réalités de la maladie.

Metropolis

Arte, 20 h

Deux intérêts en quarante-cinq minutes dans le magazine de Rebecca Manzoni : une exposition consacrée au cinéaste iranien Abbas Kiarostami, au Centre Georges-Pompidou, et un portrait de Robert Carsen, metteur en scène d’opéra canadien qui signe actuellement Alcina , de Haendel, à l’Opéra national de Paris.

Mardi 18 décembre

Les quinquas dehors

France 5, câble, satellite et TNT, 20 h 40

Antoine Gallien avait déjà réalisé un documentaire portant sur la précarisation du travail des jeunes diplômés. Il se concentre ici sur l’emploi des seniors. La France compterait le taux de chômage le plus élevé dans cette frange. Soit un million de personnes en quête d’emploi, subissant une discrimination discrète et insidieuse : l’âge. Passé cinquante printemps, une vraie montée au calvaire. Au mitan des années 1970, 73 % des Français de plus de 50 ans exerçaient une activité.Aujourd’hui, ils ne seraient plus que 37 %. Leur éviction progressive remonterait au premier choc pétrolier. Et ça ne s’arrangera pas dans les années à venir. Trois portraits illustrent le propos d’Antoine Gallien. Éloquent.

Mardi 18 décembre

La Petite Marchande d’allumettes

Arte, 23 h 55

Un film court (vingt-neuf minutes). Une adaptation du conte d’Andersen. Et la réalisation de Renoir, en 1928. Un soir de Noël, une petite vendeuse d’allumettes, bousculée, affaiblie par le froid, la faim, vaincue par les hallucinations, rattrapée par sa condition sociale.

Mercredi 19 décembre

Le Dessous des cartes

Arte, 23 h 15

À l’occasion de l’année polaire internationale (ouverte en mars dernier), gros plan sur les cartes changeantes du monde arctique, où le réchauffement climatique est déjà une réalité. En quelque dix minutes, et comme à son habitude, Jean-Christophe Victor livre une leçon de géopolitique. Un numéro du magazine qui pourrait s’inscrire dans la filiation si l’on songe aux recherches et aux travaux de Paul-Émile Victor (le père), ethnologue, fondateur des expéditions polaires françaises (EPF), successivement responsable de l’expédition glaciologique internationale au Groenland, président du Scientific Committee on Antarctic Research, et délégué général de la Fondation pour la sauvegarde de la nature.