Sélection télé
dans l’hebdo N° 987 Acheter ce numéro
Samedi 2 février
Le dessous des cartes
Arte, 20 h
Le continent africain connaît depuis quelques années une croissance économique soutenue qui irait à l’encontre des idées généralement reçues. Un regard éclairé éclairant sur les « dynamiques africaines », par Jean-Christophe Victor.
Nus
Arte, 0 h 35
Filmé par Nicolas Klotz, le destin d’une jeune réfugiée congolaise à Paris, dont la demande d’asile a été refusée. Un monde hostile, la pénombre de squats sordides, et le mutisme pour finir. Nus se veut la version raccourcie du long métrage la Blessure , du même réalisateur, et accompagné d’une publication aux éditions Les Petits Matins, signée d’Élisabeth Perceval.
Mardi 5 février
Pouvoir et télévision
France 5, 16 h 30
En deux volets, une histoire des relations incestueuses entre le pouvoir et le petit écran. Injonction, soumission, censure et peu de rebelles avant de tomber dans le marketing.
Gazprom ou la bombe G
Arte, 21 h
Entre Occident et Asie, une enquête sur Gazprom, cette entreprise colossale pilotée par le Kremlin, qui règne sur un tiers des réserves mondiales de gaz et dont Poutine a fait une arme majeure de sa stratégie géopolitique. À suivre par un autre documentaire, le Prisonnier du Kremlin , consacré à Mikhaïl Khodorkovski, puissant et trop indépendant PDG du groupe pétrolier Yukos, condamné à huit années de prison pour fraude fiscale avant que le pouvoir ne s’empare de son empire.
Mercredi 6 février
Il était un père
Arte, 22 h 45
Par Ozu, tourné en 1942, une chronique sur la transmission des valeurs et la fuite du temps.
Vendredi 8 février
Jours de soldes à l’usine
France 5, 16 h 30
Roubaix, en janvier. L’Usine, ancienne fabrique de velours, rassemble depuis 1984 près d’une centaine de boutiques de déstockage. C’est le premier centre commercial du genre en Europe, le plus important aussi des temples de la consommation dégriffée. Les remises proposées oscillent autour de 30 % tout au long de l’année et atteignent 70 % pendant la période des soldes. Ces remises drainent des consommateurs dans une région touchée par un marasme économique dont elle a du mal à se sortir, malgré l’ouverture du tunnel sous la Manche en 1994 et l’inauguration du TGV Paris-Lille en 1999. Pour faciliter l’accueil et attirer les acheteurs potentiels dépourvus de moyens de locomotion, la direction de l’Usine a mis en place un service de transport et embauché une centaine de personnes. Dans la première semaine des soldes, hôtesses, vendeuses, agents de sécurité reçoivent quelque 40 000 visiteurs.