Sélection radio

Samedi 22 mars

CO2 mon amour

France Inter, de 14h à 15h

Au programme de Denis Cheissoux, l’islam, le coran et la nature avec Jean-Marie Pelt. Et une réflexion sur le réchauffement climatique et les jardins.

Nocturne

France Inter, de 3h à 4h

Au bout de la nuit, un rendez-vous avec Jean Genet,
entre poésie et cirque, avec Alexandre Romanès, Hassan Massoudy et Pierre Constant.

Dimanche 23 mars

Les carmélites

France Inter, de 9h à 10h

Quel regard portent les carmélites sur notre société de consommation? Comment vivent-elles leur voeu de pauvreté face aux sollicitations permanentes des médias et de la publicité? Emmanuelle Daviet a passé trois jours au carmel de la Paix à Mazille, en Saône-et-Loire, à 5kilomètres de l’abbaye de Cluny. Une trentaine de carmélites âgées de 28 à 98ans vivent en quasi-autarcie, produisant 80% de leur consommation grâce à leur exploitation agricole. Un reportage plutôt rare sur des soeurs qui vivent dans le silence et ne se parlent quele dimanche après-midi et le dimanche soir.

Mercredi 26 et jeudi 27 mars

Des bourreaux ordinaires

France Culture, de 22h15 à 23h30

On sait le cas Eichmann, fonctionnaire de haut rang de l’Allemagne nazie et membre desSS, organisant la déportation vers les camps de concentration, responsable de la logistique de la Solution finale. Pour Un spécialiste , Rony Brauman et Eyal Sivan avaient puisé dans les 352heures de son procès filmé à Jérusalem pour reprendre les idées d’Hannah Arendt, celles d’un bureaucrate d’une stupéfiante banalité, exécutant et transmettant des ordres de sa mission. Juste un carriériste, dépourvu de culpabilité, de haine, pas même antisémite. Un monstre froid englué dans un univers kafkaïen gavé de dossiers, concourant à la mort de millions de personnes. Mais aussi l’exemple que n’importe qui, dans certaines conditions, peut commettre les pires crimes. Depuis, l’histoire a repassé les plats, bégaye, pliée sous la redondance. Des Balkans à la Tchétchénie, du Rwanda à l’Irak. Massacres de masse et purifications ethniques.

Antoine Germa et Thomas Wieder proposent précisément, en deux parties, une réflexion sur les «bourreaux ordinaires», menée par les historiens, les psychiatres et les anthropologues confrontés aux témoignages des victimes et des meurtriers. L’occasion de revenir sur cette «éloquence du diable» , selon l’expression d’Arendt, quand le bourreau s’exonère de toute responsabilité et souligne les seuls rouages d’un système. Parmi d’autres exemples, celui relevé par Rithy Panh, dans son film S21: le gardien d’un camp où périrent 17000 Cambodgiens, face à un rare survivant, se présentait lui-même comme une victime du génocide.

Mercredi 26 mars

Sur les docks

France Culture, de 16~h à 17~h

Diffusion du documentaire d’Inès Léraud, les Mercuriens , sur les dangers des amalgames dentaires.