Des nouvelles de notre appel
Réunions dans les régions, contacts tous azimuts, débats : l’initiative de « Politis » fait son chemin dans un esprit de rassemblement. Nous publions cette semaine quatre textes de réflexion de signataires, à lire en accès libre dans notre rubrique « Politique » .
dans l’hebdo N° 1005 Acheter ce numéro
Pour signer l’appel, connectez-vous sur : www.appel-a-gauche.org
*Pour tout problème ou renseignement : contact@appel-a-gauche.org
Pour envoyer des lots de signatures collectées : signatures@appel-a-gauche.org*
Nous avons, la semaine dernière, donné largement la parole à la critique. Nous le referons, même si notre site, ainsi que le tout nouveau site de l’association Pour Politis, permettent un flux ininterrompu de débats. Nous avons choisi cette semaine d’ouvrir nos colonnes à quatre personnalités qui comptent parmi les premiers signataires : Paul Ariès, Martine Billard, Jean-Jacques Boislaroussie et Éric Coquerel. Elles expliquent les raisons de leur engagement pour «l’alternative à gauche», et répondent aux critiques et objections — ou simples réticences — que les uns et les autres ont rencontrées depuis maintenant trois semaines que cette affaire est lancée. Leurs contributions sont en soi autant de témoignages de diversité. Chacun revient aussi sur la démarche pas toujours bien comprise. À ce propos, on extraira cette phrase de Paul Ariès qui dit l’essentiel : «Le statut de ce texte est justement d’empêcher de considérer que le débat est clos. Nous n’avons pas un projet alternatif à partager ou à amender, mais à inventer…»
Mais notre appel ne vit pas seulement dans les pages de Politis. Il a pris son autonomie. Nous savons que la Coordination nationale d’animation (CNA) des collectifs antilibéraux en a longuement discuté samedi et dimanche derniers. Des critiques ont pu être formulées, mais chacun est convenu que notre appel constituait un signal pour aller de l’avant. Une délégation du CNA viendra nous voir en fin de cette semaine. Par ailleurs, de nombreuses réunions à Paris et en région ont été convoquées pour en débattre. Nous avons d’ailleurs parfois un peu de mal (c’est un comble !) à en être informés. Il arrive que nous découvrions des réunions le lendemain de leur tenue. Nous proposons cette semaine un bref calendrier de réunions qui nous ont été communiquées. Que ceux qui y participent n’hésitent pas à nous transmettre des comptes rendus, même sommaires. D’autres réunions, qui étaient convoquées, ont ajouté notre appel à leur ordre du jour. Bref, l’animal bouge. Il nous revient aussi de le faire vivre. Tout au long du mois de juin et jusqu’à la mi-juillet, nous adresserons aux signataires une newsletter. La première partira en fin de cette semaine. On peut imaginer que la question sera présente dans pas mal d’universités d’été. Puis se posera, à la rentrée, la possibilité d’un débat dans le cadre de la fête de l’Humanité. Puis de cette «initiative» nationale qui pourrait marquer une première étape de la réalisation de notre appel à «agir de façon coordonnée» et à construire «un cadre permanent qui nous permette, ensemble, nationalement et localement, de réfléchir aux moyens d’une vraie réponse politique aux attaques de la droite…». Ce bref extrait que nous citons a l’avantage de rappeler que cet «agir de façon coordonnée» et ce «cadre permanent» peuvent être testés localement ; autrement dit, que des expériences en région peuvent parfaitement devancer toute initiative nationale.
En attendant, une question nous est souvent posée : celle de la légitimité à conduire ce processus. Pour l’heure, pas question de mettre en place une quelconque structure. Nous discutons avec tout le monde. Et nous apprécions chez tous ceux que nous rencontrons la volonté de ne pas «récupérer» ce premier élan, et lesouci partagé de transparence. Il en sera ainsi tant que le rendez-vous que nous espérons pour le mois de septembre n’aura pas eu lieu. Un mot encore à propos des signatures. Nous en sommes à 7~000. On ne doit pas s’en tenir là. L’objectif de 8000 ou 10000 signatures avant la mi-juillet nous paraît raisonnable. Les grandes manifestations des 10 et 17~juin sont aussi des occasions de diffuser notre appel. Bon courage à tous !
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
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