Indécente bagnole
dans l’hebdo N° 1007 Acheter ce numéro
Dennis/AFP
Nouvelle édition de la journée mondiale des cyclo-nudistes, samedi dernier. En pleine crise pétrolière, plus de 70 villes participantes, dans 20 pays : le mouvement se propage « à grande vitesse », s’enthousiasme le World Naked Bike Ride qui fédère les initiatives. À vélo, pour protester contre la culture de la bagnole et ses impacts destructeurs. Nus, pour témoigner de la fragilité du corps humain face aux carrosseries et protester contre l’insécurité des rues.
On n’est pas surpris de comptabiliser une majorité de villes anglo-saxonnes (ici à Londres), et près d’un tiers aux États-Unis. Mais c’est pourtant en Espagne, à Saragosse, que tout a commencé en 2001. À Paris, on a défilé à 150 lors de la fête du vélo le 7 juin, et sagement, en sous-vêtements. Il faut dire que la préfecture de police avait averti : seuls les torses nus masculins sont tolérés. Sinon, c’est exhibition sexuelle, et interpellation.
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