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dans l’hebdo N° 1009 Acheter ce numéro
Gay Pride italienne : le Parti démocrate absent
Après que le Centre gay et lesbien de Rome a été saccagé par un groupe de néofascistes au lendemain de la réélection de Silvio Berlusconi, le gouvernement de ce dernier s’était distingué en ne renouvelant pas son soutien financier (de tradition) à l’organisation de la Gay Pride italienne. Dans un tel climat, les dirigeants du Parti démocrate (centre-gauche) de Walter Veltroni n’ont pourtant pas cru bon de se déplacer, le week-end dernier à Bologne, à cette manifestation qui a rassemblé plus de 100 000 personnes. Et le quotidien de la gauche critique transalpine, Il Manifesto, de souligner la « solitude politique » du mouvement gay, lesbien et trans italien…
Bongo soutient Mugabe
Après avoir semé la terreur parmi ses opposants, contraint son principal rival à se retirer et s’être autoproclamé vainqueur d’une présidentielle où il était finalement seul en lice, Robert Mugabe s’est rendu au sommet de l’Union africaine, qui se tenait lundi à Charm el-Cheikh, en Egypte. Comme si de rien n’était. « Il a été élu, il a prêté serment, il est là avec nous, alors il est président », a sobrement commenté le Gabonais Omar Bongo. Un huis clos devait tout de même être consacré à la situation au Zimbabwe mardi.
L’IS découvre l’écologie
L’Internationale socialiste (IS) a ouvert lundi son 23e congrès, à Lagonissi, en Grèce, en brossant un tableau apocalyptique des conséquences d’un réchauffement climatique. Il n’y aurait pas lieu de s’en plaindre s’il ne s’agissait d’une grande première dans une réunion généralement peu soucieuse des questions environnementales. Et si la prophétie d’un retour en arrière de « trois millions d’années » s’était accompagnée de quelques propositions concrètes. « Dans le passé, notre souci était d’avoir à la fois le développement économique et la justice sociale, aujourd’hui la priorité est de réduire les émissions de CO2 », a analysé le Chilien Ricardo Lagos. Mais si le souci de justice sociale appartient au passé et si rien n’est décidé contre le CO2, que reste-t-il ?