Saint-Brieuc, (Côtes-d’Armor), 25 juin, 16 personnes

Politis  • 24 juillet 2008
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La présentation de la réunion a permis de préciser que les membres présents du collectif unitaire et antilibéral du pays de Saint-Brieuc, à l’initiative de la réunion, étaient ici à titre individuel ; que l’appel a recueilli près de 9 000 signatures, dont 193 pour les Côtes-d’Armor ; que des réunions sont organisées sur l’ensemble du territoire à l’initiative soit de collectifs antilibéraux, de repères de « Là-bas si j’y suis » ou encore de collectifs de lutte ; que la réunion prenait appui sur l’appel « L’alternative à gauche, organisons-la ! », paru dans Politis. […]

Lors du tour de table, chacun a présenté succinctement son parcours, politique, syndical, associatif. Beaucoup ont participé à la campagne du « non » au TCE, du « non » au CPE et aux collectifs unitaires… Concernant les attentes face au contexte actuel, et dans le cadre de l’appel lancé par Politis , il a été souligné qu’il ne faut pas renoncer et que de, toute évidence, on n’a pas le choix ; l’appel représente un nouveau souffle, une bonne base. Il est nécessaire de se battre contre la remise en cause des acquis de 1945, il est aussi nécessaire de regrouper les forces antilibérales au niveau européen. Nous sommes face à un déficit de fonctionnement démocratique – entre les votes et la pensée ; il existe une réelle pensée de gauche mais incapable de mobiliser dans la durée ; il faut travailler à impulser un changement politique radical et faire de la politique autrement (autour des idées mais pas autour de seules personnalités comme on a commencé dans les CUAL, par exemple), car se pose un problème de démocratie. Il nous faut aussi nous accorder sur des termes qui peuvent revêtir des sens très différents, par exemple « libéral » et « libéralisme » (pour être en phase). Il est nécessaire de se connecter aux préoccupations des gens, et nous devons provoquer des rencontres avec celles et ceux qui sont dans l’attente et souvent en colère ; il y a de toute évidence un désir de faire de la politique, et il existe un socle d’idées, mais il manque des « facilitateurs ». Une méthode pourrait consister en l’organisation de vrais débats contradictoires et de déconstruction idéologique (exemples de thèmes : sécurité, enseignement, citoyenneté…). L’appel de Politis est un outil, et la création éventuelle d’une « organisation » sur cette base doit aussi demeurer un outil de transformation sociale au profit de l’intérêt général. Sur ces bases, tous souhaitent mettre en œuvre localement un cadre permanent, réel espace d’échange, de débats et d’initiatives visant à combattre le néolibéralisme, que ce soit au plan national, européen ou mondial. Concernant le plan national, la lutte contre le bipartisme a été clairement affirmée.

Le débat qui a suivi, partant de la question « un cadre permanent pour quoi faire et sous quelle forme ? », a permis de cerner et de préciser notre ambition commune : volonté de contribuer à une pédagogie politique, être des facilitateurs en s’appuyant sur des sujets concrets, d’actualité locale ou non, par l’organisation de débats publics ou d’informations.
(Re)donner du contenu dans l’optique de contribuer à la construction d’un mouvement politique à caractère majoritaire.
Faisant le constat que les présents étaient, logiquement,
du pays de Saint-Brieuc, il a été décidé de donner naissance à un cadre permanent local pour le pays de Saint-Brieuc dénommé « appel-a-gauche.paysdesaintbrieuc ». Les membres de ce collectif invitent les signataires costarmoricains (hors Pays de Saint-Brieuc) de l’appel « L’alternative à gauche, organisons-la ! » à s’organiser où cela est possible.

Contact : [->appel-a-gauche.paysdesaintbrieuc@ club-internet.fr], 06 21 69 43 54.
Politique
Temps de lecture : 3 minutes
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