Vue sur le monde

La marchandisation des musées et la multiplication des produits dérivés au sein des boutiques attenantes aux lieux culturels (le parapluie Marie-Antoinette, la cravate à motif artistique, le service à café et la boîte à gâteaux « impressionnistes »). L’inscription de la gastronomie française au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Le trafic aérien international et ses coûts pétroliers. Un long entretien avec Raymond Depardon à l’occasion de son prochain livre, la Terre paysanne. Le tourisme et ses dérives. Les initiatives réalistes et concrètes en termes d’environnement. Tels sont, parmi d’autres, les thèmes en débat chez Olivia Gesbert dans « Cha cha tchatche », troisième saison du magazine sociétal et estival qu’elle présente en semaine sur France Inter. Où, précisément, il est moins question de « tchatche » que de réflexion.

Durant la première heure de l’émission, deux approches pour deux réalités, autour des mutations économiques, écologiques, sociales et culturelles. L’une globale, l’autre locale. Le monde tel qu’il est, en somme, quand la mondialisation ne peut faire fi des individus. Soit une confrontation du collectif et de l’intime, les bouleversements du quotidien et la nécessité de vivre ensemble. La deuxième heure livre en paroles et en chansons le puzzle d’une France multiple. Portraits, entretiens, rencontres, tout un arc-en-ciel éclectique puisant dans les générations et les préoccupations.
Aux côtés d’Olivia Gesbert, la complicité de quelques journalistes pour une pléthore de reportages (Maja Neskovic, Pascale Pascariello, Thomas Chauvineau et Francesco Giorgini pour une revue de presse depuis un kiosque). Et deux chroniqueurs ponctuels : Pascal Canfin ( Alternatives économiques ), le mardi, et Denis Sieffert, chaque vendredi vers 10 h 50 pour une histoire de la mondialisation, dans le cadre d’un partenariat avec Politis. De quoi élargir de façon pertinente les regards sur le monde.