Sélection télé

Samedi 13 septembre

Metropolis

Arte, 20 h 15

Trois volets dans ce numéro culturel dirigé par Rebecca Manzoni : le cinéma des Dardenne, avec une rencontre à Liège, à l’occasion de la sortie du Silence de Lorna ; un entretien à Hong-Kong avec Zaha Hadid autour de sa dernière création, le Mobile Art Chanel, un musée itinérant commandé par la maison de couture ; et une réflexion sur le corps dans l’œuvre sculptée chez César à partir d’une rétrospective à la Fondation Cartier.

Lundi 15 septembre

Notre-Dame de Paris

Arte, minuit

Tourné en 1923, c’est la version restaurée du film spectaculaire de Wallace Worsley, long de près de deux heures, qui fit de Lon Chaney, dans le rôle de Quasimodo, l’une des premières stars du cinéma fantastique. Depuis 1925, le film, librement adapté du roman d’Hugo, n’était plus visible que dans des versions tronquées. En 2006, la découverte d’une copie a permis cette restauration restituant la splendeur d’origine. C’est aussi l’occasion d’apprécier une reconstitution de tout le parvis de Notre-Dame, de la façade de la cathédrale et des rues adjacentes du vieux Paris.

Du lundi 15 au jeudi 18 septembre

Ce soir (ou jamais) !

France 3, vers 23 h 25

Le magazine culturel d’actualité fait sa rentrée, avec Frédéric Taddéi à la baguette, en direct, du lundi au jeudi.

Jeudi 18 septembre

Djihad, au nom de l’amour

Arte, 22 h 30

Parvez Sharma a suivi une poignée d’hommes et de femmes, tous fervents musulmans, et homosexuels, résidant en Afrique du Sud, en Égypte, en Iran, en Inde ou en France. Leur homosexualité n’est pas acceptée par la communauté musulmane. Sujet tabou. Dans certains pays, c’est un crime, les châtiments encourus peuvent aller jusqu’à la mort par lapidation. Bravant les interdits, sans artifice, ils livrent face à la caméra leur doute, leur lutte intérieure entre une foi inébranlable et leur identité.

Vendredi 19

Après Katrina

France 5, 20 h 35

Au lendemain du passage du cyclone Katrina, frappant les côtes de Louisiane et du Mississippi, selon les médias, la Nouvelle-Orléans avait échappé à la catastrophe : l’œil de la tempête était passé au sud de la ville. Les jours suivants, les images prouvaient le contraire. Le cyclone avait rompu les digues, inondant 80 % de la ville, tandis que nombre de résidents s’y trouvaient encore. Trois années après le passage de l’ouragan, c’est là un reportage retraçant les événements consécutifs à la catastrophe naturelle, dressant en même temps un bilan sévère des manquements de l’administration américaine.