Difficile dialogue inter-palestinien
dans l’hebdo N° 1038 Acheter ce numéro
Le Hamas, représenté par son numéro deux, Moussa Abou Marzouk, devait donner lundi son accord sur le principe d’une trêve d’un an avec Israël, à condition que soient rouverts les points de passage de Gaza. La position du Hamas devait être confirmée à l’issue de différents contacts organisés au Caire par la diplomatie égyptienne. La position du mouvement islamiste, qui reste inchangée depuis le mois de juin dernier, vise à desserrer le blocus qui asphyxie Gaza depuis près de trois ans.
L’autre volet de la médiation égyptienne porte sur la « réconciliation » inter-palestinienne. L’Égypte propose pour cela la tenue d’une conférence, le 22 février, qui pourrait déboucher sur la mise en place de quatre comités chargés de discuter de la formation d’un gouvernement d’entente nationale, de la date des prochaines élections, de la refonte des services de sécurité et de la restructuration de l’OLP.
Le moins que l’on puisse dire est que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’a pas créé le climat le plus propice en se livrant dimanche, au Caire, à une violente diatribe anti-Hamas, dont les termes n’étaient pas très éloignés du discours officiel israélien.
Pour sa part, le Hamas a confirmé qu’il était favorable à une restructuration de l’OLP. Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, avait lancé la semaine dernière un appel pour la création d’une nouvelle structure de représentation du peuple palestinien.