Simha Arom

Politis  • 30 avril 2009
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Les disques publiés par les ethnomusicologues ne constituent qu’une partie de leur travail. Simha Arom est réputé pour ses enregistrements de polyphonies pygmées, mais l’essentiel de ses recherches a porté sur les systèmes musicaux. D’abord corniste d’orchestre symphonique, il créa un musée à Bangui avant de découvrir les musiques africaines. Dans la Fanfare de Bangui , il retrace comment il a, pas à pas, trouvé les méthodes pour expliquer la complexité qui se cache derrière leur beauté. Il montre, de manière accessible, comment elles sont liées à la vie sociale et aux visions du monde. À partir de là, le travail de Simha Arom rejoint les sciences cognitives parce qu’il éclaire les procédures de construction des connaissances. C’est pour cela que la Fondation Fyssen lui remettra son prix le 15 mai.

La Fanfare de Bangui, itinéraire enchanté d’un ethnomusicologue, Simha Arom, La Découverte, « Les empêcheurs de penser en rond », 204 p., 13 euros.
Culture
Temps de lecture : 1 minute
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