Un droit aux soins
dans l’hebdo N° 1053 Acheter ce numéro
La loi de Roselyne Bachelot, malgré ses amendements, continue de faire l’unanimité contre elle. Dans le concert des grèves et des manifestations, encore importantes jeudi 14 mai, la voix de la Ligue des droits de l’homme s’est ajoutée aux critiques, soulignant un projet de loi centré « sur la rationalisation du fonctionnement des grands équipements, favorisant le recours aux cliniques privées, organisé autour du mode de gouvernement et de la question financière, profondément technocratique. Les plus fragiles patients, poursuit la LDH, même si leur situation a pu s’améliorer avec l’introduction d’une CMU qui visait à resserrer les mailles d’un trop lâche filet, n’ont plus les moyens de se soigner et sont obligés d’y renoncer » . Or, la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme dans son article 25 « un droit à la santé et à la protection sociale » . Loin du compte aujourd’hui. « L’objectif principal reste donc une politique ambitieuse de lutte contre toutes les inégalités face à la santé. » Aujourd’hui, la majorité des acteurs demande l’abandon de la procédure d’urgence au Parlement
(c’est-à-dire une seule lecture par chambre pour examiner le texte).