Copenhague J-85
dans l’hebdo N° 1069 Acheter ce numéro
On négocie aux États-Unis
Les États-Unis sont opportunément au centre de la planète climat, cette semaine. C’était d’abord une conférence internationale, mardi à New York, lors de l’assemblée générale des Nations unies, qui chapeauteront le sommet de Copenhague (7-18 décembre). Puis les 24 et 25 septembre, sommet du G20 à Pittsburgh. Menu quasi exclusif : le climat. Les efforts que les États-Unis consentiront – encore insuffisants à ce jour – seront décisifs pour Copenhague [^2], dont on saura, à la fin du sommet, dans quatre-vint-cinq jours, si un accord ambitieux de réduction des gaz à effet de serre a été signé.
L’ultimatum climatique
Mobilisation sans précédent des associations et des ONG : une vingtaine de grosses écuries ont enclenché un compte à rebours international, où 1 275 118 personnes ont déjà signé un appel pour un accord « ambitieux, juste et contraignant » à Copenhague. Version française, avec « L’ultimatum climatique » (150 285 signatures mardi dernier) porté par les Amis de la terre, Action contre la faim, Care France, FIDH, Fondation Nicolas-Hulot, Greenpeace France, Médecins du monde, Oxfam France-Agir ici, Réseau action climat, Secours catholique et WWF.
Relocaliser Copenhague
Les objecteurs de croissance, s’ils ne s’opposent pas à la campagne « L’ultimatum climatique », la trouvent trop peu exigeante. Ils lancent donc la leur : « Relocalisons Copenhague » . Pour créer un mouvement d’opinion international plus radical, et présenter 50 initiatives locales le 12 décembre, jour de la grande manifestation des militants à Copenhague.
[^2]: Voir le hors-série spécial Copenhague de Politis (n° 51, oct.-nov. 2009