Leur définition de la décroissance
dans l’hebdo N° 1070 Acheter ce numéro
La décroissance n’est pas un programme ni un concept scientifique, répètent ses défenseurs. Voici la définition proposée par quelques-uns d’entre eux.
• Paul Ariès (le Sarkophage, n° 14 en kiosque) : « C’est un mot-obus pour fissurer la forteresse économiciste, un poil à gratter idéologique auquel s’accolent des mots-chantiers : la coopération contre la concurrence ; la gratuité contre la marchandisation ; la planification contre le libéralisme ; la relocalisation contre la mondialisation ; le ralentissement contre le culte de la vitesse, la sécurisation économique contre l’insécurisation du capitalisme. »
• Jean-Claude Besson-Girard (Entropia, n° 7 en librairie, « L’effondrement, et après ? ») : « C’est un questionnement anthropologique profond sur les rapports que notre psyché individuelle et collective entretient avec la planète. »
• Vincent Cheynet (la Décroissance, n° 62 en kiosque, « Laissez les enfants tranquilles ») : « C’est une bombe intellectuelle qui annonce un projet de société antiproductiviste. »