Sur la piste de l’argent sale
dans l’hebdo N° 1144 Acheter ce numéro
La France n’a pas encore de banque éthique digne de ce nom, mais elle dispose des ressources pour surveiller les banques et les marchés financiers. Ce « contrôle » est assuré par plusieurs organisations non-gouvernementales qui publient rapports et informations sur plusieurs sites Internet. La petite dernière s’appelle Finance Watch, créée à l’initiative d’un appel de députés européens, dont l’écologiste Pascal Canfin (voir p. 21). Opérationnel à partir d’avril, son site1 développera une contre-expertise européenne sur les activités des banques, des compagnies d’assurance ou des fonds spéculatifs
sur les marchés financiers. Parallèlement, CCFD-Terre solidaire, avec Attac et le réseau mondial pour la justice fiscale Tax Justice Network, mène la charge contre les paradis fiscaux. Une plate-forme Paradis fiscaux et judiciaires2 a vu le jour.
Des rapports sur les entreprises, dont les banques, qui en usent et abusent sont régulièrement publiés. Côté écologie, Les Amis de la Terre analysent depuis 2005 les impacts environnementaux et sociaux des grandes banques françaises. Un très pratique calculateur de l’empreinte carbone de notre épargne, en fonction du type de livret et de l’établissement qui le gère, est disponible en ligne3. On peut consulter également un site de Greenpeace qui traque les investissements des banques dans le nucléaire4.