Groverbes et haïkukus

À presque 20 ans d’existence, et à la veille de l’élection présidentielle chez ses voisins français, Groland s’est doté d’un almanach pour 2012. Il était temps. À vrai dire, il s’agit plutôt d’un « almanache » , dans lequel le président de la Présipauté salue en préambule un art de vivre et des traditions « que nos habitants perpétuent chaque fois qu’ils lèvent quelque chose : la tête, un lièvre ou encore le coude » .

Fêtes traditionnelles, recettes familiales, groverbes, dictons, haïkukus, calendrier des vieux du stade et horoscope jalonnent l’année, tandis que les différentes personnalités du gouvernement grolandais avancent leurs idées : Benoît Poelvoorde, « minist du développement du rien » , Denis Podalydès, « minist des neurones, des crayons et des pinceaux » , Philippe Katerine, « chargé de la valorisation des déjections » , et Jamel Debbouze, « minist de l’identité grolandaise, de la discrimination et de la sécurité » .

Au total, ce sont près de vingt années d’archives exhumées, entre textes, photographies et vidéos. Un regard différent sur l’actualité de notre monde, qui ne s’épargne ni rigolade ni jubilation. La clache.