Mouvements sociaux en Chine
dans l’hebdo N° 1179 Acheter ce numéro
Les informations faisant état de grèves ou de manifestations ouvrières en provenance de Chine sont rares. Parfois, peut-être, parce que la censure a raison des moyens de communication. Mais, au cours des derniers jours, plusieurs informations révèlent une accumulation de grèves, notamment dans les usines Honda.
Un autre mouvement avait été signalé il y a deux semaines dans les usines Pepsi. Le 17 novembre, les ouvriers d’une usine de Shenzhen, sous-traitante des marques Nike et New Balance, avaient cessé le travail. Fin octobre, dans la même ville, les ouvriers des usines Citizen avaient également débrayé. Ces mouvements sociaux s’expliquent en partie par la baisse de l’activité industrielle et les délocalisations qui s’ensuivent, mais aussi par les rythmes et les temps de travail dont les ouvriers chinois ne veulent plus. Un vague parfum de révolution… arabe.
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