Atmosphère éclectique
dans l’hebdo N° 1186 Acheter ce numéro
Seule manifestation à croiser la fiction, le documentaire et les nouveaux médias, le Festival international des programmes audiovisuels (Fipa), créé par Michel Mitrani et Pierre-Henri Deleau, remet le couvert. Vingt-cinquième édition.
Les fondateurs s’étaient bien gardés de nommer leur manifestation « Festival de télévision ». L’histoire leur a donné raison, le festival s’adaptant au fil des années aux mutations de la télévision, aux nouveaux modes de diffusion. Entre les sections fictions, documentaires, grands reportages, musique et spectacles vivants, 77 programmes sont en compétition et 55 autres hors compétition, plus une sélection de 12 webdocs.
Parmi les plus attendus, la Mer à l’aube , de Volker Schlöndorff, autour des otages de Chateaubriant en 1941, et Troppo Amore, de Liliani Cavani, sur l’emprise amoureuse. Deux fictions signées par des réalisateurs importants.
Côté docus, Sderot , Last Exit , de Lewat Osvalde, sur l’école du cinéma de la ville israélienne ; Taxi Sister , de Theresa Traore Dahlberg, consacré aux chauffeuses de taxi à Dakar ; 29 Days , de Yorgos Avgeropoulos, sur la révolution de jasmin ; Dénoncer sous l’occupation , de David Korn-Brzoza, sur la délation, ; ou encore Rigoletto , filmé par Marco Bellocchio, à Mantoue ; et 1962, de l’Algérie française à l’Algérie algérienne , de Marie Colonna et Malek Bensmaïl. Un programme assurément éclectique.