Affaire Tarnac
dans l’hebdo N° 1226 Acheter ce numéro
La justice a ordonné l’audition des policiers de la DCRI qui avaient participé à la surveillance des membres du groupe de Tarnac. Saisie par les avocats du groupe, accusant les policiers d’avoir menti dans un procès-verbal sur une filature de Yildune Lévy et de Julien Coupat, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a accédé ainsi à la demande de la défense. Si la cour s’est toutefois opposée à la saisie des ordinateurs de la police, pour Me Assous, « c’est un tournant dans ce dossier, c’est la première fois qu’une décision de justice ordonne un certain nombre d’actes pour que la vérité surgisse ». Un retournement de situation, « malgré l’inertie pour protéger la version policière », dans un dossier qui repose « uniquement sur ce procès-verbal » relatif à la filature. C’est aussi une décision de justice qui intervient quelques jours après la découverte d’un retrait bancaire de Yildune Lévy dans le quartier de Pigalle, à Paris, la nuit même où la police affirme avoir filé le couple, en Seine-et-Marne.
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