Recycler son mobile

Jérémie Sieffert  • 24 janvier 2013 abonné·es

Que faire ?

D’abord déterminer le modèle et l’état de fonctionnement du mobile : s’allume-t-il, peut-il passer un appel, se connecter en 3G ou en wifi, prendre une photo, enregistrer du son ou de la vidéo ? Dispose-t-on de tous les éléments (batterie, chargeur, CD d’installation…) ? Puis se rendre sur l’un des nombreux sites Internet spécialisés dans le don ou la revente d’appareils électroniques, ou dans une boutique de réparation. Si l’appareil est un smartphone relativement récent (environ 2 ans) et qu’il est fonctionnel, on peut en tirer dans les 150 euros à la revente. Pour les portables moins évolués ou plus anciens, compter quelques euros à quelques dizaines d’euros selon leur état. Certains repreneurs, comme les Ateliers du bocage, entreprise d’insertion qui dépend d’Emmaüs, récupèrent les mobiles que l’on souhaite donner. Pour un portable trop ancien ou totalement hors service, se tourner vers un point de collecte des déchets électroniques agréé par l’Ademe. Surtout, avant d’envoyer l’appareil, prendre soin de bien effacer les données personnelles. Pour cela, il faut souvent réinitialiser le mobile avec les paramètres d’usine. C’est évidemment indispensable dans le cas d’un smartphone, mais ça l’est aussi pour un portable plus simple, qui contient votre carnet de contacts. Penser aussi à retirer la carte SIM. Enfin, avec l’apparition récente des forfaits mobiles à petit prix mais sans subvention du téléphone, penser à se tourner vers les repreneurs, qui peuvent aussi proposer des portables d’occasion ou reconditionnés à des prix intéressants.

Pourquoi ?

Depuis une quinzaine d’années que la téléphonie mobile est entrée dans nos vies, chacun d’entre nous a changé plusieurs fois de portable. Obsolescence programmée ou effets de mode, leur durée de vie moyenne est de 18 mois, et plusieurs dizaines de millions d’appareils dormiraient déjà dans les tiroirs. Or, ces déchets sont très polluants s’ils sont rejetés dans la nature, et ils contiennent aussi de nombreux éléments chers ou rares qui peuvent être recyclés, comme le plastique, le nickel, le zinc, le cuivre, le cadmium, le fer, le lithium ou encore le plomb. La plupart des appareils peuvent être facilement remis en état pour trouver une seconde vie auprès d’associations d’aide aux plus démunis ou d’équipement des pays en voie de développement. Ceux qui sont irrécupérables finiront en pièces détachées ou en stock de matières premières. À noter que l’on peut sélectionner son recycleur en fonction de l’usage qu’il fera de l’appareil : revente d’occasion, réparation, don à des associations ou à des ONG…

Comment ?

  • Le site vendremonmobile.com compare les offres de reprise d’une douzaine de recycleurs à but lucratif ou non.
  • On peut donner ses appareils à ateliers-du-bocage.com.
  • Pour les appareils totalement hors service, sans valeur marchande, trouver un point de collecte proche de chez vous sur eco-systemes.fr.

Le geste utile
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