Facile • économique • Préparation : 10 mn • Temps de repos : 6 h • Cuisson : 30 mn
Ingrédients pour 4 convives
– 1,5 kg de travers de porc frais
– 1 c. à café de gingembre en poudre (facultatif)
– 2 gousses d’ail
– 2 c. à soupe de miel + 4 c. à soupe de sauce soja (ou d’eau)
– poudre de piment ou poivre + gros sel
– 1 bouquet de coriandre
Préparons la marinade :
_ Massons tendrement le travers de porc avec les gousses d’ail écrasées, poudrons-le de gingembre, de piment et de gros sel.
Déposons-le dans un plat creux et versons le miel délayé au préalable dans la sauce soja.
Mélangeons le tout amoureusement – le coulis doit épouser les multiples faces de la bête.
Maintenant que nous l’avons bien chouchouté, réservons notre cochon au frais au moins 6 heures.
Vous verrez : plus il marine, plus il offre ses saveurs. C’est un de ses travers.
Égouttons-bien l’animal et allongeons-le délicatement sur une grille.
Attention ! Il préfère rôtir sur le dos, côté plus viandu vers le haut. Nous vous aurons prévenu !
Allumons le grill de notre four. Quand Il est bien chaud, on glisse à mi-hauteur la grille sur laquelle repose le morceau et en-dessous, la lèche-frite à moitié emplie d’eau.
Laissons caraméliser notre ami durant vingt minutes puis, pour parfaire sa coloration, on le retournera d’un coup sec et on prolongera de dix minutes sa cuisson.
Il est cuit ! Tranchons ce porc bien doré et parfumé à souhait en glissant délicatement la lame du couteau le long de ses os. Parsemons-le de feuilles de coriandre ciselées.
À déguster avec les doigts !
### « Tout cochon a dans son cœur un homme qui sommeille », Pierre-Henri Cami.
_ *Le travers de porc correspond aux côtes de l’animal. C’est une partie plutôt grasse donc moelleuse et très savoureuse.
_ Le porc a plus d’un tour dans son sac : à l’origine de plus de 400 sortes de charcuteries, on utilise aussi sa graisse et ses os pour faire entre autre de la gélatine et de la gomme à mâcher. Ses boyaux sont parfois transformés en corde d’instruments de musique ou en fils de ligature chirurgicaux et ses poils en pinceaux.
À nous de savoir ce que l’on aime dans le cochon.*
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