Les ultra-riches ne connaissent pas la crise
Les 500 plus grosses fortunes de France s’enrichissent à grande vitesse. En un an, leur richesse cumulée a augmenté de 25%.
Concentration des richesses sur fond de crise économique. C’est ce que confirme le magazine Challenges avec le classement des 500 premières fortunes de France, paru dans son édition du 11 juillet. Le bilan ? Les riches de l’Hexagone ne sont pas à plaindre. Loin s’en faut.
Le rapport 2013 annonce une cagnotte de 329 milliards d’euros pour les 500 plus fortunés du pays, soit 25% de plus que ce qu’ils possédaient l’année précédente et le quadruple de ce qu’ils détenaient en 1996, année de création du classement.
Selon l’hebdomadaire économique, cela signifie qu’actuellement, 1/10ème de la richesse dans ce pays est aux mains d’1/100 000 ème de la population.
Autre témoin de « l’enrichissement des riches », on dénombre cet année 55 milliardaires, contre 45 mentionnés dans le classement 2012. Enfin, selon le magazine suisse Bilan, parmi les 100 plus grosses fortunes d’Europe se glissent 12 familles françaises.
Mais la concentration des richesses ne s’arrête pas là. Les inégalités se creusent au sein même des ultra-riches. En 1996, les 10 personnes les plus riches détenaient 20 ME des 80 ME du Top 500, alors qu’en 2013 ils possèdent 135 ME sur les 329 ME.
Parmi les 10 grands vainqueurs, on retrouve Bernard Arnault en première position avec 24,3 milliards d’euros, suivi de Liliane Bettencourt (23,2 ME). Serge Dassault (12,8 ME) et Vincent Bolloré (8 ME) occupent respectivement la cinquième et la septième place.
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