Le climat en état d’urgence
Le Giec a présenté le premier volet de son nouveau rapport fin septembre. Ses conclusions sont encore un peu plus alarmantes.
dans l’hebdo N° 1282-1284 Acheter ce numéro
Vaines alertes ? Le Groupe d’experts intergouvernemental pour l’évolution du climat (Giec) a présenté le premier volet de son nouveau rapport fin septembre. Ses conclusions sont encore un peu plus alarmantes : hausse importante des températures et du niveau des mers, augmentation des événements météorologiques dits « extrêmes »… La responsabilité de l’homme est considérée comme « extrêmement probable ».
Les précédents rapports insistaient déjà sur la nécessité de prendre des mesures pour éviter ces changements climatiques, dont les conséquences sont jugées imprévisibles. Mais rien n’a vraiment été accompli.
Aujourd’hui, l’espoir réside dans la tenue, en 2015, d’une grande conférence environnementale à Paris. L’argument du coût économique du changement climatique pourrait peser. En effet, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a établi que l’année 2013 aura été celle des phénomènes extrêmes (typhons, fortes sécheresses…) Or, le typhon aux Philippines en novembre, tout comme l’ouragan Sandy en 2012, a dramatiquement montré les dangers d’une multiplication de ces événements.
La hausse du niveau des mers inquiète aussi puisqu’elle pourrait provoquer l’immersion de certaines des plus grandes villes mondiales. Malgré tout, le monde se heurte à l’opposition de certaines nations, particulièrement la Chine et l’Inde, qui réclament le droit au développement et ont surtout insisté à la conférence climatique de Varsovie sur la responsabilité des pays industrialisés.