dans l’hebdo N° 1286 Acheter ce numéro
C’est une forme de retour en arrière pour l’Égypte. Mardi 14 janvier, les électeurs ont voté pour la nouvelle Constitution. Rédigée sous le contrôle du général Sissi, le chef de l’armée à la tête du pouvoir, le texte a été débarrassé des clauses renforçant les devoirs religieux, ajoutées par le Frère musulman Mohamed Morsi. Le seul Président égyptien élu démocratiquement avait été destitué en juillet 2013 par les militaires. En parallèle, les pouvoirs de l’armée, déjà exorbitants, ont été renforcés. Abdel Fattah al-Sissi, a appelé le peuple à se rendre « massivement » aux urnes et à voter « oui », avant d’ajouter qu’il se présenterait à la future élection présidentielle si le « peuple le réclame ».
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