Justice : La non-affaire du Méliès
Un non-lieu vient en effet d’être prononcé pour les quatre salariés mis à pied par Dominique Voynet.
dans l’hebdo N° 1344 Acheter ce numéro
Outre de mauvais sondages, on connaît une autre raison pour laquelle Dominique Voynet ne s’est pas représentée aux élections municipales l’an dernier alors qu’elle était maire de Montreuil depuis 2008 : elle savait que les graves accusations qu’elle avait lancées contre l’équipe du Méliès étaient creuses. Un non-lieu vient en effet d’être prononcé dans cette « non-affaire » par le tribunal de grande instance de Bobigny. Les quatre salariés mis à pied par l’ex-édile, dont Stéphane Goudet, le directeur artistique du cinéma, avaient été soupçonnés d’avoir constitué « une caisse noire », alimentant notamment l’achat de « drogue » et générant « un déficit de recettes » estimé par la Ville « au minimum à 143 000 euros » depuis 2004. « Aucun des chefs d’accusation de détournements de fonds publics et de faux et usages de faux en écriture » n’a été retenu par le juge du tribunal qui a, en outre, souligné le contexte politique dans lequel ces poursuites ont été engagées. Désormais, dans le « dossier Méliès », Dominique Voynet est la seule à avoir maille à partir avec la justice, puisqu’elle est accusée par les employés du cinéma de diffamation. Début du procès : fin septembre.
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