Grand banditisme : après l’Islande, la Russie punit ses banques-voyous
Brève de Yéti
Pendant que nos banquiers croulent en toute impunité sous les profits, les dividendes et autres juteux « avantages sociaux » pour « happy few », le tout sur fond de « restructurations » accélérées (suppressions de postes, fermetures d’agences), d’autres subissent — enfin ! — les foudres de leurs administrations centrales.
En Islande , vingt-six « banksters » ont été expédiés en prison par la Cour suprême nationale et la Cour fédérale de Reykjavik. Durée des peines : entre deux et cinq ans, sans bénéfice du sursis. Motif : manipulation du marché financier ayant entraîné la fameuse crise des subprimes. (Source : Iceland Magazine.)
En Russie , la Banque centrale russe vient de retirer leur licence à quatre banques privées pour insuffisance de garanties bancaires, mais aussi pour leurs pratiques commerciales douteuses. Et vient par ailleurs de prendre en charge la gestion des grandes banques du pays. (Source : Deutsche Wirtschafts Nachrichten.)
Allez, encore un effort et notre justice hexagonale à nous finira bien par se pencher sur les cas de quelques suspects fortement présumés : Jean-Laurent Bonnafé (BNP), Frédéric Oudéa (Société générale), Michel Lucas (Crédit Mutuel), Jean-Paul Chifflet (Crédit agricole)…
Pourquoi ces noms, pourquoi ces banques ? Parce que c’est sous la direction des premiers que les secondes ont toutes été condamnées pour pratiques frauduleuses.
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