13 novembre : Comment avons-nous résisté ?
Résister. Au lendemain des attentats du 13 novembre, c’est le mot que nous avions choisi de mettre en une. Un an après, nous nous sommes demandé comment nous, le corps social, avions résisté.
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Résister. Au lendemain des attentats du 13 novembre, c’est le mot que nous avions choisi de mettre en une. Résister non seulement à la douleur provoquée par cette tragédie, ainsi qu’au danger et à la peur, mais aussi aux crispations délétères qui ne manqueraient pas d’advenir, aux mesures entamant les libertés publiques, comme on l’a vu plus encore cet été avec la tuerie de Nice. Un an après, nous nous sommes demandé comment nous, le corps social, avions résisté.
Dans le domaine du sensible, c’est la question de la résilience, qui passe notamment par la mémoire. Que ce soit celle des victimes et des témoins, ou des traces laissées par des tueries qui ont marqué un quartier comme celui, populaire, de Saint-Denis. Sur le plan politique, le bilan est inquiétant, la gauche de gouvernement ayant accompagné les surenchères de la droite. Résister, c’est aussi « penser le monde avec ses violences, comme le dit le psychanalyste Alain Abelhauser (voir p. 23), sans croire que l’on peut en être indemne ».
Lire la suite de notre dossier :
• Terrorisme : « L’Occident a oublié ses modes de résistance »
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