Alep : Le dernier hôpital détruit
Plus de 250 000 personnes se trouvent prisonnières, privées de soins, de nourriture et d’électricité.
dans l’hebdo N° 1429 Acheter ce numéro
Une énième campagne de bombardements, visant en priorité les civils, a eu raison du dernier hôpital d’Alep-Est, qui a fermé ses portes le 18 novembre. Il n’y a donc plus d’hôpitaux en service dans la ville, a affirmé l’Organisation mondiale de la santé. Plus de 250 000 personnes se trouvent ainsi prisonnières, privées de soins, de nourriture et d’électricité pendant que les troupes gouvernementales avancent. Cette semaine, c’est Masaken Hanano, quartier symbolique des rebelles, qui est tombé. Mais, à l’ONU, on se contente d’être « horrifié », on parle de « comptes à rendre ».
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
Faire Un Don