Le véganisme est-il un humanisme ?
Les quolibets et le mépris envers les véganes s’atténuent, mais leurs motivations profondes restent encore un mystère pour beaucoup.
dans l’hebdo N° 1429 Acheter ce numéro
Effet de mode ou tradition ancestrale ? Être végane apparaît avant tout comme l’application d’une philosophie de vie refusant la supériorité de l’être humain sur les animaux. Abolir toute forme d’exploitation animale en est la priorité.
Au XIXe siècle, le philosophe Jeremy Bentham repoussait déjà les limites de la réflexion en affirmant que le plus important n’était pas de savoir si les animaux peuvent parler ou raisonner, mais de savoir s’ils souffrent.
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Une dimension éthique mettant les hommes, « ces autres animaux », face à leurs responsabilités, tout comme les vidéos de l’association L214, révélant la réalité des abattoirs.
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Le masque dissimulant la violence envers les animaux pour satisfaire les besoins de la société se fissure, mais les avancées politiques, juridiques ou universitaires se font à pas de fourmi en France. Les militants recourent donc à des campagnes choc et à l’action directe pour interpeller l’opinion.
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Si les quolibets et le mépris envers les véganes s’atténuent, les motivations profondes de leur mode de vie restent encore un mystère pour beaucoup. Or, que ce soit pour des raisons sanitaires, écologiques ou morales, tous partagent cette envie de changement, avant d’être mis au pied du mur par l’extinction de certaines espèces. Comme un instinct de survie.
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