Mélenchon souligne les « convergences » avec la CGT

À l’issue d’une rencontre hier avec Philippe Martinez, le député de Marseille s’est expliqué sur les relations de la France insoumise avec la centrale cégétiste.

Mehdi Boudarene  • 7 septembre 2017
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Mélenchon souligne les « convergences » avec la CGT
© Photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Pas de fusion des manifestations des 12 et 23 septembre mais des « convergences » et une « indépendance mutuelle », a affirmé Jean-Luc Mélenchon, à l’issue d’une réunion avec Philippe Martinez mercredi. Présentés ces derniers jours comme en froid en raison de l’organisation par la France insoumise (FI) d’une manifestation le 23 septembre, perçue comme concurrente de celle du 12, à l’appel de la CGT (ainsi que de Solidaires, de la FSU et de l’Unef), les deux hommes se sont rencontrés à l’Assemblée. Ils ont pris soin de ne pas soumettre leur rencontre au moindre photographe ni de poser ensemble avant ou après cette réunion qui a duré deux bonnes heures.

« Nous avons des situations de convergences, des intérêts communs, des luttes communes. […] Nous serons tous dans la rue, sans exception, le 12 septembre », a annoncé Jean-Luc Mélenchon lors d’une conférence de presse, après avoir à nouveau fustigé les ordonnances, « une machine à dumping social ». Accompagné de plusieurs députés FI, il a en outre estimé qu’il était tout à fait « banal » que la CGT n’appelle pas à manifester le 23 septembre, affichant la volonté de faire descendre les tensions entre les deux organisations. « La CGT a besoin d’être indépendante, on le sait […]. De notre côté, nous ne sommes pas une courroie de transmission politique du mouvement syndical », a-t-il précisé.

Les deux organisations se mobiliseront donc chacune « dans son couloir » a expliqué le député de la 4e circonscription de Marseille, récusant toute alliance qui ferait selon lui « désordre ». « On est pas le mouvement qui dirige, on aide, on donne un coup de main », a-t-il martelé, appelant à sortir de la « torpeur collective » contre le « coup d’État social » du gouvernement. « Notre intérêt fondamental, c’est que le 12 soit une réussite. »

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