Fêtez la Fête de la musique autrement
Avec le Covid-19 et l’interdiction de rassemblement, la Fête de la musique n’aura pas lieu cette année. Mais Paris, Strasbourg, Rennes, Lille et d’autres villes en France proposent des alternatives parfois inattendues. Chez Politis aussi nous avons voulu partager notre amour pour la musique avec deux playlists collaboratives pour danser.
Par mesure de sécurité et pour éviter toute propagation du Covid-19, le ministère de la Culture a précisé que l’édition 2020 de la fête du 21 juin devrait être adaptée aux règles de distanciation physique. Sans compter que tout rassemblement sur la voie publique de plus de dix personnes reste interdit. De quoi bouleverser l’organisation de ce rendez-vous culturel incontournable depuis quarante ans.
Fête de la musique 2.0
Avec les mesures restrictives, les villes ont dû rivaliser d’imagination pour organiser une version repensée de la Fête de la musique.
À Rennes par exemple, la ville propose une programmation alternative, à découvrir sur les réseaux sociaux, ou en flânant en ville tout en respectant les mesures de distanciation physique.
À Strasbourg, la mairie explique qu’aucune scène ne sera installée sur l’espace public, mais des concerts, des karaokés ou des blind tests seront proposés par des groupes de musique qui se déplaceront dans les quartiers. L’idée est de profiter d’un spectacle depuis sa fenêtre ou son balcon.
À Lille, l’orchestre national assurera un concert à distance. Dans d’autres points de la ville, des animations à distance sont aussi au programme : la ville de Ronchin invite par exemple ses habitants à envoyer des vidéos, pour une « Fête de la musique collaborative ».
Découvrez de nouveaux artistes
L’équipe de Politis a aussi décidé de réinventer cette édition de la Fête de la musique à sa manière autour de deux initiatives.
- Une playlist de l’équipe du journal (faite avec amour) composée de 27 morceaux d’électro, de cumbia, de reggae, de soul, de rap, de classique…
- Une playlist des lecteurs et lectrices de Politis (musiciens professionnels, amateurs ou simples amoureux de la musique) qui ont répondu à l’appel à contribution de Politis posté sur les réseaux sociaux. 14 morceaux d’électro, de klezmer, de rap, de rock et de composition personnelle.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
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