À Tchernobyl, le sommeil agité du monstre
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1654 Acheter ce numéro
Même enfoui sous un sarcophage de béton depuis 1987 et un dôme de confinement à 1,5 milliard de dollars depuis 2016, le réacteur n° 4 de la centrale accidentée il y a trente-cinq ans montre des signes d’une lente mais certaine fission auto-entretenue. Un risque pris au sérieux par les experts ukrainiens, qui craignent, rapporte le magazine Science, des brèches dans le sarcophage d’origine qui empliraient la nouvelle enceinte de poussières radioactives, rendant impossible tout démantèlement. Ils ont quelques années pour trouver un moyen d’accéder au plus près du combustible pour endiguer la réaction en chaîne, et leur méthode pourrait intéresser leurs homologues… à Fukushima.
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