Assurance-chômage : La grande loterie des indemnités
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1652 Acheter ce numéro
Une note de l’Unedic dévoilée le 3 mai par la CGT illustre l’extraordinaire disparité qui existera à partir du 1er juillet entre deux chômeur·euses ayant travaillé – et donc cotisé – autant. Selon que les périodes de travail auront été continues ou entrecoupées de périodes d’inactivité, et en fonction de la date à laquelle la personne se retrouve au chômage, son allocation pourra varier de 1 à… 47. Ainsi, pour un salaire de 2 800 euros brut mensuels, l’allocation sera de 1 492 euros ou 32 euros pour trente jours de chômage. Notamment parce que si la personne a été payée les quinze premiers jours du mois, la possibilité de cumuler salaire et chômage s’éteint pour les quinze jours suivants. En réponse, le ministère du Travail affirme que sa réforme ne crée pas ces inégalités (Mediapart). Certes, mais elle les exacerbe.
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