Harcèlement : Une loi de convenance personnelle
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1669 Acheter ce numéro
Le 5 août, la sénatrice LR Joëlle Garriaud-Maylam a déposé une proposition de loi pour lutter « contre la quérulence », un trouble psychiatrique paranoïaque qui conduit au harcèlement judiciaire. Or, c’est exactement ce que la sénatrice reproche à son ancien collaborateur parlementaire, qui la poursuit pour harcèlement. La démarche législative est osée. D’autant que ses méthodes de management sont souvent pointées du doigt. Dans un rapport du 11 mars, le comité de déontologie parlementaire évoque des « propos dégradants » de Joëlle Garriaud-Maylam envers ce membre de son équipe et des « dysfonctionnements managériaux et organisationnels ». En 2016, une autre collaboratrice avait été hôpitalisée, suite à un malaise « causé par le harcèlement » de la sénatrice, disait alors l’attachée parlementaire.
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