Appel à soutiens : La moitié du chemin, déjà !
Francis Daspe s’élève contre les basses manœuvres politiciennes orchestrées autour d’un récent rapport de la Cour des comptes pour repousser la nécessaire revalorisation du point d’indice des professeurs.
dans l’hebdo N° 1683 Acheter ce numéro
Chères lectrices, chers lecteurs,
Encore une fois, on ne s’attendait vraiment pas à ça : 280 000 euros… C’est le montant total atteint par vos dons, lundi dernier, à l’heure où nous bouclions le journal. La semaine précédente, nous avions déjà ouvert de grands yeux devant les 150 000 euros collectés. Et bien sûr spéculé, les jours suivants, sur le chiffre prochain (1) : on le sait, ça démarre haut, et puis ça chute. À écouter les spécialistes des campagnes de dons, nous nous attendions à une baisse assez perceptible. Oui mais voilà, avec les ami·es de Politis, une telle opération de soutien ne fonctionne pas selon des codes classiques.
Chère lectrice, cher lecteur, ne le prenez pas comme un manque de confiance : après toutes les avanies que nous avons subies ces derniers mois, nous étions dans des dispositions, disons… prudentes (c’est un euphémisme), quant à nos chances de gagner cette bataille pour la survie. Or, à mi-campagne, une bonne moitié du chemin a déjà été gaillardement parcourue, qui mène au sommet que nous visons : 500 000 euros d’ici au 31 décembre. Certes, il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour y parvenir pendant les trois semaines à venir. Mais nous savons pouvoir compter sur vous. Laissez-nous vous en faire la confidence, désormais : nous croyons possible d’atteindre ce sommet ! L’espoir est là, grâce à vous. Nous n’avons pas fini de vous en remercier.
L’équipe de Politis
(1) La compilation des différents canaux de collecte – chèques, association Pour Politis, plateforme Presse et Pluralisme – nous est livrée chaque lundi.
Celles et ceux qui soutiennent Politis
Est-il vraiment nécessaire d’en rajouter à l’actualité pour exprimer à quel point ce soutien à Politis est important ? Un simple coup d’œil aux titres, de l’empire Bolloré aux inanités du gouvernement, en passant par la crise de l’hospitalité et le dégommage de l’environnement, suffit à convaincre de l’importance de conserver nos médias indépendants. Tous, car il n’y aura jamais trop de plumes et d’enquêtes pour faire vivre le récit de nos luttes, de nos étincelles, de nos peines et de nos élans face aux bulldozers qui invisibilisent, criminalisent et détruisent hélas si souvent. Politis a souvent été un renfort ; de chacun selon ses moyens, à nous de faire rempart à présent.
Corinne Morel Darleux Autrice
Parce qu’on a besoin d’une presse indépendante. Parce qu’on a besoin d’une presse qui ne soit pas seulement un organe de propagande au service des dominants. Parce qu’on a besoin d’une presse qui ne soit pas obnubilée par sa seule rentabilité. Parce qu’on a besoin d’une presse qui pense et qui s’engage. On a besoin de Politis !
Guillaume Meurice Humoriste
Politis a toujours su être à l’avant-garde sur des sujets tels que la défense des droits de la nature et du crime d’écocide, véritable sonar captant les signaux faibles des changements profonds de notre société. Faire entendre les idées émergentes, réconcilier le journalisme avec la pensée complexe… Politis sait donner de la place à une analyse profonde et fouillée. Il est nécessaire que ce média continue d’exister !
Marine Calmet Juriste spécialiste en droit de l’environnement et des peuples autochtones
Sauver Politis, c’est défendre une presse indépendante et pluraliste, alors que la concentration des médias dans les mains de quelques grands groupes industriels fragilise notre démocratie. C’est défendre une presse d’opinion, engagée autour des valeurs de citoyenneté, d’égalité et de justice en offrant un espace de dialogue contradictoire, attaché aux faits et à l’intelligence de chacune et de chacun pour se forger son point de vue. C’est défendre un journal et ses journalistes dont on a besoin.
Malik Salemkour Président de la Ligue des droits de l’Homme
Quand Politis est arrivé dans les kiosques, ce fut un vrai bol d’air pour tous ceux de ma génération qui ne se résignaient pas aux renoncements de la gauche. Contre vents et marées, Politis a tenu et apparaît aujourd’hui comme un pôle de résistance et de clarté dans le brouillard politique qui nous égare. Politis est nécessaire, Politis doit vivre. Ne l’abandonnons pas.
Noël Mamère Ancien journaliste et homme politique, maire de Bègles (Gironde) de 1989 à 2017
Pour que la démocratie puisse exister, elle a besoin d’analyses, de propositions de femmes et d’hommes qui s’inscrivent dans cette démarche. Depuis toujours Politis, avec courage et exigence, propose une certaine lecture du monde qui est nécessaire et indispensable. Pour notre bien-être intellectuel et citoyen, nous avons absolument besoin de ce journal.
Dominique Bourg Philosophe
Des contributions pour alimenter le débat, au sein de la gauche ou plus largement, et pour donner de l’écho à des mobilisations. Ces textes ne reflètent pas nécessairement la position de la rédaction.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
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