Communistes, nous voterons Jean-Luc Mélenchon
C’est « le seul vote efficace » pour éliminer l’extrême droite du second tour et renvoyer Macron à ses activités privées, estiment des communistes membres du parlement de l’Union populaire qui invitent Fabien Roussel à les rejoindre.
Nous sommes communistes et nous voterons Jean-Luc Mélenchon pour mettre fin au mandat du président Macron. Nous voulons débloquer la société.
Il n’est pas vrai que les épidémies doivent être combattues au mépris des libertés publiques et individuelles : une autre politique sanitaire est possible. Il n’est pas vrai que la crise du climat sera résolue seulement, par des changements de comportement individuels : il faut une planification écologique. Il n’est pas vrai que la guerre en Ukraine doive être payée par nous tous : il faut bloquer les prix des biens de consommations qui font notre vie quotidienne.
Assez de ces discours qui nous rendent toujours individuellement responsables des maux de notre société ! Assez de ce président qui décide de tout, tout seul, dans l’obscurité d’un conseil de défense, et qui veut « emmerder » celles et ceux qui ne suivent pas ses décisions ! Assez de cette monarchie qui dénature la République !
Nous sommes communistes parce que nous ne supportons pas que la misère gagne du terrain et que la précarité s’étende à toute la société, pendant qu’une poignée de patrons profitent de ces crises pour engranger des dizaines et des centaines de milliards d’euros.
Ce président tellement sûr de lui n’hésite pas à nous annoncer le pire pour demain. Nous devrions travailler plus et plus longtemps, tout en constatant la destruction de nos services publics et la privatisation des activités de santé ou d’éducation.
Nous disons stop à tout cela ! Renvoyons Macron à ses activités privées !
En votant pour Jean-Luc Mélenchon, les Françaises et les Français peuvent soutenir un programme qui propose une hausse immédiate de tous les salaires et des revenus sociaux, un plan d’urgence sociale pour éradiquer la pauvreté, le développement des services publics, une bifurcation écologique profonde de nos modes de production et de consommation, un investissement sans précédent dans la jeunesse et dans tous les savoirs, la gestion collective de notre société, une nouvelle constitution, la mise à contribution du capital en faveur de l’intérêt général, une politique de paix et de nouvelles alliances entre les pays qui recherchent une alternative à la globalisation capitaliste mondiale et à la logique de camps opposés entre eux…
Pour cela, il faut battre Macron. Seul un projet alternatif à sa politique peut provoquer l’enthousiasme nécessaire à cette victoire.
Au deuxième tour Jean-Luc Mélenchon obligera le président à débattre de son bilan et de son projet dans une confrontation que celui-ci refuse avant le premier tour. L’extrême droite éliminée, le débat changera de nature. Il opposera deux conceptions du monde et de la société. Il modifiera le rapport de force en fédérant le peuple tout entier autour des besoins de notre pays.
Ensuite il s’agira de gouverner. Cela se fera avec l’ensemble de celles et ceux qui se seront rassemblés au deuxième tour, autour de ce programme. Les partis politiques de gauche qui le souhaiteront mais aussi des militants expérimentés du fait de leur engagement dans la vie professionnelle et sociale.
Enfin, rien ne se fera sans vous. Oui, nous voulons débloquer la société. Nous voulons rendre à toutes et à tous leur possibilité d’intervention dans la vie publique et permettre la prise en compte dans l’action publique, des luttes sociales et écologiques qui sont menées tous les jours. Nous savons que la réalisation d’un programme suppose l’action intelligente, pacifique et tenace du peuple lui-même.
Pour tout cela, il faut commencer par porter le plus largement possible Jean-Luc Mélenchon au second tour.
Une dynamique existe.
Elle serait renforcée par le retrait de la candidature de Fabien Roussel. On retrouverait la situation de 2012 et de 2017 avec un candidat commun portant des propositions programmatiques partagées. En prenant cette décision, Fabien Rousselrenouerait avec la tradition d’un PCF mettant au-dessus de ses intérêts particuliers l’intérêt du peuple et de la France.
Pour l’instant il met en avant de fausses différences, en dehors des urgences sociales et écologiques, avec des propos qui parfois brouillent l’image même du communisme. Rien n’est perdu, nous voulons croire que l’importance de l’enjeu l’emportera d’ici au 10 avril.
Quoi qu’il en soit, nous nous adressons, comme communistes et comme membres du Parlement de « l’Union Populaire », à toutes celles et ceux qui se réclament des meilleures idées et des meilleures pratiques du communisme pour voter les 10 et 24 avril en faveur de Jean-Luc Mélenchon, seul vote efficace pour empêcher Macron de poursuivre sa politique en ouvrant ainsi, une nouvelle page de l’histoire de notre pays.
Signataires :
Farida AMRANI, Christian AUDOUIN, Bally BAGAYOKO, Christian BENEDETTI, Richard BENINGER, Bruno BONIN, Silvia CAPANEMA conseillère départementale de Seine Saint-Denis, Sylvie HERODY, Francis PARNY, David PELLICER, Pierre Edouard PIALAT, Françoise QUAINQUARD, Benedicte TAURINE députée de l’Ariège, Françoise VALADE et Malika ZEDIRI.
Des contributions pour alimenter le débat, au sein de la gauche ou plus largement, et pour donner de l’écho à des mobilisations. Ces textes ne reflètent pas nécessairement la position de la rédaction.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
Faire Un Don