Mutilation d’Adnane Nassih : Le ministère de l’Intérieur ne désarme pas

L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.

Politis  • 27 avril 2022
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Une question écrite de la sénatrice Sophie Taillé-Polian (Génération·s) a contraint le ministère de l’Intérieur à s’exprimer sur l’affaire Adnane Nassih, jeune homme mutilé par un tir de LBD d’un policier de la BAC alors qu’il ne présentait aucun danger. Si « le policier impliqué a été mis en examen […] avec interdiction d’exercer sur la voie publique et de porter une arme », répond la Place Beauvau, hors de question de remettre en cause le LBD. « L’emploi des armes de force intermédiaire est indispensable et le gouvernement continuera à doter les policiers et les gendarmes de tous les moyens leur permettant d’assurer leur sécurité et celle de la population. […] Il ne saurait être question […] de désarmer les policiers, soumis au quotidien à la violence, parfois extrême, et alors que leur action est soutenue par une très large majorité des Français qui aspirent à la sécurité et à la tranquillité publiques. » Assurer la sécurité de tous, vraiment ?

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