La « reine de l’Armée rouge japonaise » libérée
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1708 Acheter ce numéro
Après vingt-deux ans d’emprisonnement au Japon, dont on sait la dureté du régime carcéral, celle que l’on surnommait la « Reine rouge », Fusako Shigenobu, principale dirigeante de l’organisation armée d’extrême gauche, l’Armée rouge japonaise, est sortie de sa prison près de Tokyo, le 28 mai. Né après le mouvement étudiant de 1968, et responsable de nombre d’attentats sanglants dans les années 1970 et 1980, son mouvement, proche du Front populaire de libération de la Palestine, avait rapidement embrassé la cause palestinienne. À la sortie du centre carcéral, elle a présenté, dans un style « très japonais », ses « sincères excuses » pour les victimes d’un « combat vieux d’un demi-siècle qui a fait souffrir des innocents ». La fin d’une époque ?
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