Nouveaux bras de fer autour du glyphosate
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1709 Acheter ce numéro
La cour d’appel de Toulouse a condamné les 21 faucheurs volontaires de l’Ariège à 300 euros d’amende avec sursis chacun pour des actions anti-glyphosate en 2016 et 2017. Ces militants avaient recouvert de peinture les bidons de pesticide dans des jardineries afin de les rendre invendables. La procédure judiciaire a duré cinq années car, en première instance, le tribunal correctionnel de Foix avait relaxé tout le monde, mais le parquet avait fait appel. La décision beaucoup moins clémente de la cour d’appel intervient alors que le sujet de la réautorisation du glyphosate dans l’Union européenne est au centre de toutes les attentions. Sa licence expirant fin 2022, les premières décisions tombent. L’évaluation de l’Agence européenne des produits chimiques a conclu que l’herbicide n’est ni cancérogène, ni mutagène, ni toxique pour la reproduction. Manque encore la décision de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, mais celle-ci ne devrait pas être publiée avant 2023.
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