L’océan pleure des « larmes de sirène »

Depuis décembre, les plages du Finistère, de la Vendée, de la Loire-Atlantique et du Morbihan font face à des marées de microbilles de plastique. Plusieurs associations organisent des opérations citoyennes de ramassage et des élus locaux ont décidé de porter plainte contre X. Surnommées « larmes de sirène », ces microbilles translucides sont des granulés utilisés comme matière première pour la production d’articles en plastique. La pollution est sans doute le fait de transporteurs de containers destinés aux industries.

Le 18 janvier, lors des questions au gouvernement, le sénateur de la Loire-Atlantique Joël Guerriau a demandé le soutien de l’État. « Cette pollution est un véritable désastre pour la biodiversité. La contamination tue la vie marine. Les poissons ingurgitent toujours plus de plastique, qui se retrouve ensuite dans notre alimentation. Nous ingérons entre 39 000 et 52 000 particules de microplastique par an. C’est un enjeu de santé publique. » Le 21, le ministère de la Transition écologique a annoncé « intenter une action en justice ».