À Séoul, une manifestation contre « de l’argent sale »
Pour ces manifestants réunis le 7 mars devant l’Assemblée nationale à Séoul, le plan du gouvernement visant à indemniser les victimes du travail forcé durant l’occupation japonaise, de 1910 à 1945 – près de 800 000 Coréens avaient été « mobilisés » durant la période –, est inacceptable. Il prévoit de collecter, via une fondation, les contributions (volontaires, donc hypothétiques) auprès des entreprises nippones concernées. Salué par Tokyo et Washington, le dispositif cherche surtout à liquider ce contentieux et à normaliser les relations avec le Japon, sans exiger d’excuses de sa part et de celle des industriels.
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