« Océans : face à l’amer », le numéro d’été événement de Politis

On le sait depuis nos premiers cours de géographie à l’école : la Terre est avant tout bleue, à 71 % de sa surface précisément. En revanche, ce que nous savons moins, c’est que cette immensité d’eau salée est particulièrement sensible au réchauffement climatique et en proie aux offensives des hommes qui exploitent ses ressources. Avec son numéro double d’été, à retrouver en kiosque ou sur sa boutique, Politis ausculte le deuxième poumon du monde et invite à défendre ce bien commun à tous·tes ! En voici le contenu.

Claire Nouvian, directrice de l’ONG Bloom, ouvre ce numéro spécial, dans un entretien sans langue de bois permettant de cerner les nombreux enjeux du combat pour la sauvegarde des milieux marins.

En plus de trois sections thématiques (voir ci-dessous), les rubriques traditionnelles de votre journal « Nuisances et indécences », « On lâche rien », les chroniques et partis-pris prennent la mer. Le sommaire complet est à retrouver ici.

1 – Place à la rébellion océanique

Que nous vivions sur les côtes ou dans les terres, l’état des océans influe sur notre quotidien. La dégradation de ces espaces – sources d’alimentation, puits de carbone et grands régulateurs de la température – a des conséquences directes sur les êtres humains. Cette première partie laisse ainsi la place aux scientifiques pour dresser un état des lieux des océans et des ressources halieutiques qui les peuplent. Les citoyens, témoins des changements du milieu, ont aussi la parole, de Jérôme Junqua, surfeur et jardinier basque impliqué dans la protection des dauphins, aux habitants du Cotentin, où la montée des eaux menace plusieurs communes.

2 – Les océans, terrain de chasse du capitalisme

Les richesses des océans ont longtemps été considérées comme illimitées, inépuisables. Malgré les prises de conscience et les nombreuses alertes de la société civile et des populations directement impactées, les ressources marines sont toujours victimes de surexploitation.

Ce deuxième chapitre décortique ainsi la face cachée des boîtes de thon en conserve qui garnissent nos assiettes et vous propose d’embarquer pour un voyage au Sénégal, à la recherche des coupables du pillage des eaux de l’Afrique de l’Ouest. Enfin, parce que la surexploitation abime les ressources en poissons mais aussi les corps des travailleurs, ce numéro vous emmène aussi à la découverte du métier le plus dangereux de France : pêcheur artisan.

3 – Des biens communs à défendre

Loin de la rengaine des discours conservateurs, accusant les défenseurs des océans de mettre en péril les pêcheurs et la sécurité alimentaire du monde, ce dernier volet donne la parole à ceux qui étudient et défendent les milieux marins. Vous y découvrirez les nombreuses associations qui mènent aujourd’hui un combat de plus en plus politique contre des lobbys surpuissants. Vous pourrez également embarquer à bord du Targazh, où des chercheurs en bioacoustique étudient les effets des nuisances sonores humaines sur la vie des cétacés, un reportage à lire mais aussi à écouter. Enfin, au cœur de l’actualité des mobilisations écologistes, nous vous racontons la bataille qui se joue en ce moment pour préserver les fonds marins de l’exploitation minière.

Et aussi, un cahier de quatre pages, à détacher ou à télécharger en PDF ici.