Bolloré condamné grâce à des paysans camerounais
Le groupe Bolloré vient d’être condamné à verser 140 000 euros à 145 paysans du Cameroun habitant près de palmeraies destinées à produire la très controversée huile de palme. Celles-ci sont exploitées par la Socapalm, dont le capital est détenu à 25 % par l’État camerounais, le reste l’étant par Socfin, société immatriculée au Luxembourg, elle-même détenue à 39,75 % par le groupe Bolloré. Cette palmeraie, s’étalant sur 58 000 hectares, a rendu les terres alentour infertiles, engendrant une catastrophe sociale pour les villageois. Une telle condamnation est une première depuis la loi de 2017 sur le devoir de vigilance des multinationales.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
Faire Un Don