« De la conquête », l’Algérie par deux voies
Le cinéma est l’alliance de sons et d’images, mais qui ne portent pas forcément le même récit. Tel est le parti pris de la réalisatrice Franssou Prenant pour De la conquête.
dans l’hebdo N° 1779 Acheter ce numéro
De la conquête / Franssou Prenant / 1 h 14.
Le cinéma est l’alliance de sons et d’images, mais qui ne portent pas forcément le même récit. Tel est le parti pris de la réalisatrice Franssou Prenant pour De la conquête, titre qui renvoie à la conquête de l’Algérie à partir de 1830. Au son, des extraits de textes de militaires (Bugeaud, Saint-Arnaud), d’écrivains (Tocqueville, Renan), d’anonymes, qui justifient la colonisation et les massacres. À l’image, l’Algérie d’aujourd’hui, vivante, populaire, bien que marquée par ce passé. La violence des paroles, la vitalité des images. De la conquête tire sa force de ce contraste et de ce qu’il produit dans l’esprit du spectateur.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
Faire Un Don