« Au sommet de l’État, les violences sexuelles ne sont pas considérées comme un fait politique »
Militante féministe et élue écologiste au Conseil de Paris, Alice Coffin dénonce le manque de considération de la classe politique vis-à-vis des agressions sexistes et sexuelles, alors que les affaires touchant des personnalités publiques se multiplient.
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Non, « faire entendre la langue de Molière comme personne » ne comptera jamais autant que la vie d’une victime de violences sexistes et sexuelles Non, Emmanuel Macron, la culture du viol n’est pas une « transgression » « Sans le féminisme, les hommes ne se comprennent qu’à moitié »Des comportements violents. Des discours sexistes. Des paroles misogynes. Ces derniers mois, l’attitude de plusieurs personnalités publiques (Gérard Depardieu, Patrick Poivre-d’Arvor, Stéphane Plaza, Frédéric Beigbeder, Sébastien Cauet, Joël Guerriau…) est visée par des témoignages édifiants. Des paroles de femmes qui disent avoir vécu « un cauchemar ». Certaines ont porté plainte pour viols ou agressions sexuelles. D’autres voudraient le faire. Mais elles n’osent pas. Devant la notoriété de leur « agresseur ». Sa place dans l’espace médiatique. Et l’inertie des institutions ?
« Le JPP de la semaine », notre nouvelle émission hebdomadaire
Face à cette situation, que fait la classe politique ? « Par rapport aux autres pays européens, elle est en retard. C’est une catastrophe politique bien française ! », lance Alice Coffin, militante féministe et élue écologiste au Conseil de Paris, qui ouvre notre nouveau rendez-vous vidéo hebdomadaire : « Le JPP* de la semaine ». Parce que quand on n’en peut plus, il faut le dire pour pouvoir agir autrement. Et se mobiliser afin de parvenir à transformer la société. Tous les vendredis, Politis met en avant le coup de gueule d’un·e personnalité. Mais aussi son analyse d’un fait marquant de l’actualité de la semaine.
JPP, abréviation de « J’en peux plus ».
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
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